Tunisie : Caïd Essebsi est libre de voyager

Tunisie : Caïd Essebsi est libre de voyager

L’avocat du président du parti Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, Me. Abdessattar Messaoudi, a démenti les informations publiées par certains médias selon lesquelles BCE aurait été interdit de voyage par un juge d’instruction : « L’ancien Premier ministre ne fait pas l'objet d'aucune information judiciaire pour complot contre la sûreté de l'Etat. Il n’est pas interdit de voyage ».

Dans une déclaration accordée mercredi 31 octobre à Express FM, l’avocat a ajouté que le nom de M. Caïd Essebsi a été inséré, à des fins inavouables, par les réseaux sociaux, dans une liste d’hypothétiques comploteurs : « Le dossier ne comporte pas d’accusations bien déterminées. Il s’agirait d’un ensemble de communications téléphoniques entre des Tunisiens qui se connaissent. Cette affaire a des relents politiques et vise à déstabiliser BCE pour une simple raison ; son parti ne cesse de s’imposer dans le paysage politique comme une force politique incontournable dans le pays ».
Rappelons que le juge d’instruction du 5ème bureau a ouvert, mardi, sur la base d’une requête déposée par l’avocat Cherif Jebali, une enquête judiciaire sur un éventuel complot contre la sûreté de l’Etat auquel auraient participé un certain nombre d’hommes d’affaires, de personnalités politiques et anciens hauts cadres de l’Etat dont : les hommes d’affaires Kamel Eltaief et Neji Mhiri, l’ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères Kamel Morjane et les anciens ministres de l’Intérieur Ahmed Friaa et Mohamed Jegham.

M.Kh

رفعها أحد اليوسفيين شكاية جديدة في التعذيب ضد الباجي قائد السبسي

رفعها أحد اليوسفيين شكاية جديدة في التعذيب ضد الباجي قائد السبسي
تقدم نهاية الاسبوع المحامي مبروك كرشيد في حق متقاعد بشكاية الى وكيل الجمهورية بالمحكمة الابتدائية بتونس ضد الباجي قائد السبسي من أجل تهمة تعذيب طفل. وجاء في الشكاية أن شقيق الشاكي كان ضمن مجموعة من اليوسفيين الذين زج بهم في السجون التونسية نهاية 1962 بدعوى التآمر على النظام قبل أن يحكم عليه بالإعدام وينفذ الحكم في حقه يوم 24 جانفي 1963.
وكان الشاكي آنذاك طفلا يزاول تعليمه الابتدائي بالسنة السادسة ابتدائي فاثرت عليه تلك الحادثة وانهارت أعصابه عندما علم بتنفيذ حكم الاعدام ضد شقيقه فصرح لزملائه أن اليوسفيين سيحكمون يوما البلاد وسيثأرون لموتاهم، ومن سوء حظه أن أحد الاطفال بالمدرسة التي كان يزاول بها تعليمه ينتمي الى عائلة أصيلة مدينة المنستير قريبة من الرئيس الحبيببورقيبة فوشى به الى والده.
 وبينما كان الشاكي بالفصل قدم أعوان الامن وألقوا عليه القبض وأحيل على التحقيق بمدينة بنزرت ثم تم ابقاؤه مع سجناء الحق العام على ذمة الابحاث بدعوى محاولة كشف مؤامرة أخرى، وذكر في شكايته انه لم يطلق سراحه بعد التحري معه بل أرسل الى وزارة الداخلية وأودع مدة شهر كامل بدهاليزها رغم صغر سنه وسلطت عليه شتى أنواع التعذيب النفسي.
 وأضاف الشاكي في عريضته أن المشتكى به كان المدير العام للأمن الوطني بداية من 6 جانفي 1963 ويقع ضمن مسؤوليته المباشرة الاشراف على الامن وهو فضلا على ذلك يعمل بنفس مكان مركز الاعتقال.

L’Instance Nationale des Avocats porte plainte contre Lotfi Abdelli

L’Instance Nationale des Avocats porte plainte contre Lotfi Abdelli

En raison de son geste grossier et obscène qu’il a eu au cours d’une émission diffusée sur une chaîne privée tunisienne, Lotfi Abdelli a provoqué les foudres de Sami Dilou. En effet, ce dernier décide de traduire l’artiste devant le tribunal de première instance de Tunis 1, à travers une plainte déposée à son encontre par un membre de l’Instance Nationale des Avocats. Object de la plainte : atteinte aux bonnes mœurs selon l’article 226 du code pénal.
Le plaignant considère que l’indécence de Lotfi Abdelli n’a pas uniquement touché le ministre des Droits de l’Homme et de la Justice Transitionnelle, mais l’ensemble du peuple tunisien et de fait les bonnes mœurs.

Tunisie : Les chefs d’entreprise encore pénalisés par la corruption et l’insécurité, selon un sondage d’ITCEQ

Tunisie : Les chefs d’entreprise encore pénalisés par la corruption et l’insécurité, selon un sondage d’ITCEQ

La douane et la police sont les deux secteurs institutionnels les plus touchés par la corruption, selon un sondage récent de l’institut tunisien de la compétitivité et des Etudes quantitatives (ITCEQ), rendu public, lors d’une conférence de presse tenue, mardi 23 octobre 2012à Tunis. En effet, 25% des personnes sondées estiment qu’ils ont été victimes de la corruption dans le secteur de la douane, tandis que 20% dans celui de la police. La corruption a aussi touché plusieurs autres domaines, à savoir le système judiciaire, le système fiscal, les collectivités locales, le secteur financier et les services publics.
Le sondage a également révélé que 34% des entreprises interrogées estiment que la corruption est la contrainte majeure au développement de leurs activités. D’ailleurs, à la question suivante : Vous trouvez-vous encore contraint à faire des versements non officiels ? 22% des sondé ont répondu par « oui » et 61% par « non ». Parmi les interrogés qui ont répondu par « oui », 74% estiment que l’accélération d’un service est la principale raison qui pousse les entreprises à faire des versements non officiels, tandis que 43% ont indiqué qu’ils ont été obligés de recourir à cette méthode pour éviter un problème et 19% pour obtenir un permis ou une autorisation.
Le sondage a montré aussi que la perception du climat des affaires des entreprises n’a pas été seulement marquée par la corruption, mais aussi par l’insécurité. En effet, 41% des interrogés estiment que l’insécurité est la contrainte la plus dénoncée par les chefs d’entreprise. Bien encore, 53% considèrent que l’insécurité est le facteur le plus fréquemment mentionné comme portant préjudice à la compétitivité des entreprises. 6,3% des personnes sondées témoignent également qu’ils ont dû suspendre leur activité, au cours du premier semestre 2012, à cause de l’absence de la sécurité.
Au sujet de l’investissement, le sondage a montré que le rétablissement de la stabilité politique, économique et sociale est considéré actuellement comme le principal déterminant de l’investissement. En effet, 70% des personnes interrogées considèrent que les principaux déterminants de l’investissement doivent se décliner dans la stabilité économique, sociale et politique qui est primordiale pour le développement des entreprises, tandis que 66% personnes ont relié cela aux perspectives de l’évolution de la demande, 42% déclarant que la reprise de l’investissement est tributaire des incitations fiscales accordées par les pouvoirs publics. Les personnes sondées ont également évoqué les conditions de financement, la disponibilité des compétences, les incitations financières et les infrastructures de base.
Au niveau des investissements accomplis, le même sondage a révélé que 59% des entreprises tunisiennes n’ont pas réalisé des investissements en 2012, et ce en raison essentiellement d’un climat social non adéquat (grèves, sit-in…). Les Tunisiens ont également évoqué plusieurs raisons, à savoir le manque des moyens de financement, l’insuffisance de la demande et la non disponibilité de la main d’œuvre.
Sur les perspectives de développement des entreprises tunisiennes, il semble, d’après le sondage, que les entrepreneurs tunisiens n’arrivent plus à faire des pronostics dans un environnement caractérisé par une instabilité politique, économique et sociale. En effet, 43% des entreprises sondées voient que les perspectives d’évolution de leurs activités seront à la hausse, tandis que 12% l’estiment vers la baisse. Le plus surprenant est que 23% des interrogés ont affirmé qu’ils n’ont pas de prévisions pour le second semestre de l’année en cours. Pour l’année 2013, les perspectives de développement restent aussi floues, puisque 47% des entreprises sondées ignorent leurs perspectives d’évolution et 38% seulement prévoient une hausse.
A l’interrogation suivante : projetez- vous réaliser des investissements ? Pour l’année 2013, 42% ont répondu par « oui », 17% par « non », tandis que 41% ont déclaré qu’ils n’ont pas de vision. A moyen et à long termes, les réponses à cette question étaient aussi semblables à celles de l’année 2013. En effet, 50% des questionnés ont répondu par « je ne sais pas », tandis que 44% ont répondu par « oui » et 6% par « non ».
Pour rappel, le sondage a été effectué par l’institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) relevant du ministère du Développement régional et de la Planification. Ayant pour thème : « climat des affaires : principaux résultats de l’enquête de compétitivité », le sondage a été réalisé du 23 au 24 juin 2012 sur 1050 entreprises privées réparties sur tout le territoire tunisien et opérant dans l’industrie, et les services. 807 personnes ont répondu au questionnaire, soit un taux de réponse de 77%.

Tunisie. Un avocat porte plainte contre les deux députés grévistes de la faim

Tunisie. Un avocat porte plainte contre les deux députés grévistes de la faim

L’avocat Fathi Lâyouni porte plainte contre les deux membres de l’Assemblée nationale constituante (Anc) Ahmed Khaskhoussi et Mohamed Brahmi, en grève de la faim depuis 12 jours.

Selon ‘‘Al-Mourassel’’, l’avocat cherche à démettre les députés de leur fonction à l’Assemblée nationale constituante. «Ils représentent des Tunisiens et ils ont signé un contrat pour défendre constamment les intérêts de ceux qui ont voté pour eux», dit Me Lâyouni dans sa plainte déposée au tribunal de première instance de Tunis.

Les deux députés en grève de la faim protestent contre les arrestations des manifestants pacifiques à Menzel Bouzayene (Sidi Bouzid) dont des syndicalistes et militants de la gauche, il y a une quinzaine de jours.

I. B